Nous avons dû nous présenter à l'hôpital une première fois parce que Michel a eu des problèmes de respiration. Nous avons attendu plusieurs jours avant de nous déplacer. Cependant, ça s'aggravait la nuit. Toux sèche, respiration sifflante, à bout de souffle - pas rassurant. Quand il en a eu assez, nous avons communiqué avec notre assurance - l'agent qui nous a aidé, d'une grande gentillesse, nous a dirigé vers l'hôpital le plus près avec lequel nous étions pris en charge dès notre arrivée. En taxi, moins de 20 minutes. Déjà à l'accueil, en donnant le nom du malade, ils avaient toute l'information qui leur donnait les autorisations nécessaires.
Environ quinze minutes après notre arrivée, Michel était déjà pris en charge par une infirmière, avait vu le médecin qui nous a fortement suggéré d'avoir une radiographie des poumons et bilan sanguin. (Différent de chez nous - il faut dire cependant, qu'il n'y a pas autant d'affluence)
On lui a aussi administré une bonne dose d'oxygène avec une médication et une perfusion intraveineuse (l'infirmier n'était pas très doux et ça a fait mal). Mais bon!
Nous avons reçu les résultats des tests en 30 minutes. On craignait une pneumonie - après 65 ans, c'est toujours ce qu'on redoute. Il y avait déjà un patient avec une pneumonie dont l'intestin ne fonctionnait plus.
Les poumons prenaient difficilement leur air à cause d'une inflammation des bronches.
Radiographies et bilan sanguin indiquent que tout est beau sauf bien sûr pour l'inflammation qu'il faudra traiter avec un broncho-dilatateur et quelques pilules pour 5 jours.
Arrivés vers 10 h 30, nous avons quitté à 14 h 30 avec nos médicaments. Et nos assurances ont tout pris en charge. Le médecin suggère qu'on y retourne dans 5 jours.
Et vraiment au bout de ces 5 jours, malgré la médication, Michel ne va toujours pas mieux. Donc retour à l'hôpital - nous rencontrons un autre médecin - je pense que celui-ci comprend mieux le problème et adhère au fait que, oui, il fait bien une bronchite mais aggravée d'une infection qui l'empêche de bien prendre son air car les bronches et les poumons sont coincés, étouffés. Ainsi, une autre session d'inhalation de médication, plus on revient avec tout un cocktail à prendre - antibiotique pour la bronchite, cortisone pour traiter l'infection et un nébuliseur pour prendre un médicament et d'autres broncho-dilatateurs.
Nous y retournons encore un fois au bout de 5 jours - cette fois le médecin assure qu'il y a eu progrès, malgré qu'il entend encore un sifflement quand Michel respire. Le malade soutient qu'il se sent mieux - le médecin prescrit une extension aux antibiotiques et suggère qu'il contacte un pneumologue à notre retour.
Il nous reste encore presque un mois avant de revenir. Depuis notre visite à l'hôpital, Michel affirme que ça va mieux (en tout cas, il ne tousse plus comme il le faisait à s'arracher les poumons), il dort mieux (et moi aussi), et a recommencé à faire du vélo. Ça c'est bon signe.
Un soir de février 2017 |
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