Vénus la magnifique

Depuis que nous sommes ici, je voyais cette lumière dans le ciel le soir après le coucher du soleil.  Je croyais bien que c'était la station spatiale. 

En y réfléchissant, la station spatiale ne peut être toujours au même endroit tous les soirs.  Elle bouge plus vite que ça, me suis-je dit. 

Après quelques recherches, j'ai découvert que c'était Vénus - l'étoile du berger - appelée étoile du berger parce qu'elle brille si intensément qu'elle est la première "étoile" à apparaître dans le ciel du soir après le coucher du Soleil, ou au contraire la dernière à disparaître à l'aube, selon les périodes. 

C'est l'astre le plus brillant après la lune et le soleil.  Comme la pollution luminaire est moins grande ici au Mexique, on peut l'apercevoir quelques minutes après le coucher du soleil.  Et quelle chance nous avons, elle sera visible encore plusieurs semaines.  Le mardi 31 janvier 2017, (http://www.stelvision.com/venus/) la Lune, Vénus et Mars formeront un magnifique trio après le coucher du soleil. 

J'ai trouvé un autre site où on peut avoir la carte du ciel de n'importe quel point de la terre - WOW! magique.  https://www.astronomes.com/carte-du-ciel/  Ce site est ajouté à mes favoris - allez-y voir.

Je serai sur mon balcon mardi soir pour admirer ce spectacle.

Troisième visite chez Guillermo

Comme tous les jeudis depuis mon arrivée, je prends mon vélo pour me rendre au cours d'espagnol.  Confiante, il fait beau et chaud, et la vie est belle.

Je prends la route, il faut traverser un sentier pavé et ensuite le sentier de sable - route très instable.  Arrivée devant l'hôtel De Cameron, je dois descendre du vélo et marcher une centaine de mètres - il y a des piétons sur le trottoir - il est très difficile de circuler à vélo sur la rue pavée de gros galets - la raison pour laquelle on utilise le trottoir.  Quand je remonte sur mon vélo, le pneu avant est à plat.  Je reviens un peu en arrière et demande au préposé à la location de vélos de l'hôtel s'il peut gonfler le pneu.  Il sort son compresseur et en regardant de plus près, il découvre un tout petit clou rouillé directement planté dans le pneu.  ZUT! 

Je réussis à me rendre au cours, mais 1 h 30 plus tard, le pneu est bien sûr encore complètement dégonflé.  Je dois retourner chez le réparateur à l'autre extrémité du village. 

D'une grande gentillesse, Guillermo arrête ce qu'il est en train de réparer.  Il grimpe le vélo dans l'atelier, retire la chambre à air, la gonfle, trouve le minuscule trou simplement en passant le tube près de son visage pour sentir l'air s'échapper, ponce la région du trou pour ensuite appliquer la colle, la laisser sécher un moment avant d'appliquer la rustine et utiliser une serre pour que ça colle bien, vérifie que son travail est bien fait en passant le tube dans l'eau.  Un travail d'une bonne quinzaine de minutes, si ce n'est pas vingt.  Pour un coût total de 30 pesos (au moment où j'écris ces lignes, ça équivaut à environ 2 $ CAD). 

Guillermo dans son atelier

À ce prix là, j'ai même renoué avec un mot espagnol que j'avais oublié:  pinchada (crevaison)

Déjà trois semaines

Voilà trois semaines que nous sommes arrivés - déjà!  Il n'y a pas grand chose à dire à part qu'il fait beau.  Un ou deux journées assez voilées et grises - on nous a dit que c'était causé par un volcan en éruption dans la région de Colima.

Nous sommes gâtés cette année par une belle plage large - si on compare aux deux années passées où il y avait beaucoup de vent et de grosses vagues, des crevasses profondes dans le sable qui rendaient la marche difficile - cette année au contraire c'est le retour de la magnifique plage.

Quelques petites rencontres sur le sable - crabes, étoiles de mer, dollar de sable et dans l'étang en bordure de la route, un crocodile de 3 mètres environ (à l'œil). 

Cet oiseau qui attendait patiemment sa proie dans l'étang sur la route de la Mega.
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Un héron tigré

Encore sur la plage qu'est-ce que j'ai croisé:  ah oui, ce pêcheur qui traînait son seau pour ramasser je ne sais quoi.

Ce jeune garçon laisse glisser son seau et espère trouver des palourdes ou autre chose pour le souper

Plusieurs visites à Bucerias - pour les cours d'espagnol, pour revoir le mécanicien pour mon vélo, pour s'arrêter prendre une petite cerveza (bière) et aussi pour souligner la fête de Mamichèle.

Une autre chandelle sur son gâteau - bonne fête amiguita

Après notre bon souper au restaurant Toscana Mia, nous nous promenons dans le village.  C'est la fiesta cette semaine et les rues sont bondées et très bruyantes.



Petite visite aux perroquets

Le lavage de Madame Chose

Nous revenons en passant par le marché - toutes les petites boutiques sont fermées ou en train d'être nettoyées pour être prêt pour le lendemain.  Ici, au marché, pas de vacances.

Dans la rue

De l'autre côté du pont, dans la direction de notre appartement - beaucoup plus tranquille.

Le marché est désert

Boutique fermée

L'église décorée de fleurs pour la fête du village

Un oiseau se fait sécher les ailes au soleil

Une petite vendeuse sur la plage (4-5 ans)

Les chaises alignées sur le bord de la piscine

La plage du 24 janvier

Les fleurs du matin lors de ma marche quasi quotidienne

Temps gris

Hier lundi ciel voilé, mardi temps plutôt gris.  Il ne pleut pas, il ne neige pas, il n'y a pas de vent - c'est là le principal pour nous les "snow-birds".  La piscine est presque déserte - pas de soleil, le bronzomètre est à son plus bas. 

Qu'est-ce qu'on fait?  Visite à Puerto Vallarta, shopping dans un centre commercial pour se créer des besoins ou repos tout simplement sur le balcon à regarder la mer et en apprécier la musique.

Nous avions quelques courses à faire (c'est toujours la même histoire tous les jours il manque un petit quelque chose).  Direction épicerie à pied pour moi et au retour nous prenons la direction de Paradise Village à vélo.  Pamphyle le crocodile n'est pas là aujourd'hui - il semble que la nourriture soit ailleurs.

Dans l'étang au crocodile



Dans un arbre de l'étant au crocodile

En roulant vers Paradise Village, nous rencontrons des connaissances qui nous disent qu'aujourd'hui, c'est jour de marché - dans le stationnement derrière le casino.  Bien sûr que nous irons, au cas où on trouverait un petit quelque chose.

Papy au marché et nos vélos à ses côtés

Comme dans tous les marchés, il y a diversité de produits:  panoplie de bijoux, vêtements de toutes sortes - robes habillées, robes pour la plage, dans toutes les tailles et toutes les couleurs, écharpes, souliers, sandales, ceintures en cuir, des articles pour la maison - nappes, verrerie, plats et assiettes, j'en oublie c'est certain. 

Dans la dernière allée, il y a des fruits & légumes, on y vend aussi des plats préparés (lasagnes, paella, pâtisserie, pain).  À vélo et sans porte-bagages, je suis revenue avec trois poireaux (besoin pour une recette et je me suis dit aussi bien les prendre tout de suite et les congeler) j'en aurai.

Et voilà, une autre petite journée tranquille.  Le soleil se couche derrière les nuages ce soir. 

Demain est un autre jour.

Le croco est de retour

Ce matin, je me dirigeais vers la Mega avec mon amie Michèle - encore pour l'épicerie.  On dirait qu'il manque toujours quelque chose dans le frigo ou le garde-manger.  En route, elle me fait remarquer qu'un panneau a été planté pour indiquer d'être prudent autour de l'étang qui sépare la route qui nous amène ou ramène de la Nationale. 

Au retour, comme je suis seule, je retire la caméra de mon sac (je ne sors jamais sans elle).  Voilà je prends donc la photo du panneau en question.

PRUDENCE - les icônes parlent d'elles-mêmes

                           - interdit de plonger la main,

                           - interdit de pêcher,

                           - interdit de nourrir le crocodile.

Un passant qui se dirigeait vers l'épicerie me dit:  "Avez-vous pris une bonne photo?"  Je lui réponds, bien sûr du crocodile.  Il regarde le panneau qu'il n'avait pas vu et l'a trouvé bien drôle.  Moi aussi.

Je fais quelques pas et je me rends compte qu'il y a bien un crocodile dans l'eau - la rue à traverser et quelques mètres de gazon et d'eau.  Il est bien installé au centre de la mare.  Je dirais qu'il mesure environ trois mètres - je ne me suis pas approchée pour m'en assurer.

Crocodile dans l'étang sur la route de la Mega

Des oiseaux arrivent et il s'enfonce un peu



Il est bien réel

L'an dernier, on nous avait dit qu'un crocodile s'échappait du terrain de golf situé pas très loin et se promenait dans les rivières et caniveaux et s'était retrouvé dans cet étang mais je ne l'avais jamais vu. 

Il est bien réel; si vous passez par là, ralentissez mais n'approchez surtout pas.

Ciel voilé

Aujourd'hui 14 janvier - ciel un peu voilé.  Mais c'est un répit.  Loin de moi l'idée de me plaindre, le soleil est quand même présent, cependant un peu moins chaud.  L'humidité est présente aussi.

Lors de la marche ce matin par contre, Galarneau était un peu plus assidu et aveuglant - ma marche m'amène à marcher vers l'est - donc, il me darde de ses rayons tôt le matin. 

La marée est très basse en fin d'après-midi.  Une promenade sur le boulevard Pacifico qu'est notre plage ces jours derniers. 

Ciel voilé du 14 janvier

Reconnaissance et bien-être.

Petit retour en arrière

Il y a maintenant plus d'une semaine que nous sommes arrivés.  Toujours du soleil mur à mur - pas de tempête en vue, ciel bleu, une vie de pacha ou presque. 

Je voulais faire ce petit retour en arrière pour mentionner que le soir de notre arrivée, nous étions reçu pour le souper chez notre grande amie et voisine - chanceux que nous sommes, pas de courses à faire à l'épicerie en arrivant, et pas de cuisine à préparer non plus.  Simplement défaire nos bagages, nous installer et descendre un étage pour prendre l'apéro et un bon souper.

Dans l'immeuble d'en face, la tour 2, un propriétaire fêtait un anniversaire et nous avons eu droit à un concert des mariachis.  .

Los mariachis

Bien apprécié pour notre arrivée - merci!



Cours d'espagnol

De belles jumelles

Le premier cours a eu lieu le lundi 9 janvier.  Le prof était recommandé par des relations ici au condo.  Je ne savais pas trop à quoi m'attendre.  On nous avait dit qu'il était un peu spécial.  J'y allais pour améliorer mon espagnol et corriger mes erreurs assez fréquentes.  Je me fais comprendre, mais j'aimerais le parler mieux. 

Déjà en arrivant, la réception qu'on nous fait est assez froide de la part des autres participants.  Remarque entendue:  Vous êtes mieux d'être préparées si vous vous êtes inscrites en cours intermédiaire.  Et le prof lui-même avec son humour, assez caustique je dirais, surprend en disant que les canadiens sont un peu comme une maladie pour eux les américains - parce qu'il est américain même pas mexicain!!!  Et de s'excuser en disant, c'est mon genre d'humour!!!  Bref, le cours commence - le prof ne parle qu'anglais, et les participants sont loin d'être rendus à notre niveau.  Le cours est d'une durée de 1 h 30.

En revenant, nous pensons toutes les deux (Michèle et moi) à demander à Sean (le prénom de notre prof) de parler espagnol durant le cours pour nous aider - ça apprivoise l'oreille.  D'un autre côté, je me dis qu'au pis aller,  ça me fera pratiquer mon anglais.

Au second cours, nous arrivons avant les autres participants et j'explique à Sean en espagnol que nous aimerions bien pouvoir pratiquer plus notre espagnol; je lui demande s'il peut parler espagnol durant le cours, de même que nous et de nous corriger s'il y a lieu.  Je m'attendais à une réponse mordante cependant il est très aimable - je pense qu'il a dû remarquer nos visages assez expressifs au premier cours.  Il s'excuse, vous avez raison dit-il mais je pense que nous rencontrerons de la réticence de la part des autres participants.  Il m'explique et je comprends qu'il ne peut donner les explications en anglais et en espagnol.  En tout cas il est compréhensif.  Et à l'occasion je sens l'effort de donner des explications en espagnol, accepte bien le fait que nous parlions en espagnol et il nous répond en espagnol.  Au moins ça!

Juste comme ça en passant, je n'ai pas entendu d'autres remarques sur notre connaissance de l'espagnol.

Par contre, si je m'inscris à un cours à l'avenir, je m'assurerai que le prof est originaire du pays (ou du moins quelqu'un d'origine espagnole pour un cours dans cette langue) et qu'il parle la langue du cours donné dans sa classe.  C'est pour apprendre que nous y allons.

En pendant ce temps, papy prend son petit cappuccino à La Postal sur la rue principale où nous le rejoignons.

Très drôle - papy s'amuse?
Un jeune enfant s'est construit un château sur le mur.

Entre le 10 et le 11 janvier 2017

10 janvier - longue marche sur la plage en direction nord, vers Bucerias.  La marée est basse, la plage comme un boulevard.

Nous avons rencontré plusieurs petits crabes rouges et quelques belles étoiles de mer. 

Petit crabe - de la grosseur d'un gros orteil

Sur son dos, elle est mal prise

Quand elle est retournée sur son ventre, elle s'enfonce dans le sable pour disparaître

A l'heure du souper, nous avons eu droit - comme à peu près tous les soirs - à un spectacle du coucher de soleil.

10 janvier 2017

Le ciel après que le soleil soit disparu

La lune en ce matin du 11 janvier - vers 6 h 30

 

 

La plage en après-midi à marée basse 

La plage - large comme une autoroute

Regardez-en la profondeur

Et on retrouve nos dollars de sable emmenés par la vague - eux aussi se hâtent pour se cacher dans le sable.

Dollar de sable

Bon dimanche

Le soleil s'est levé à 7 h 39 ce matin et moi aussi.  Il n'entre pas dans la maison avant la fin du jour mais il éclaire très bien l'immeuble d'en face.

Ce main, brunch au Marival.  Nous prenons nos vélos pour nous y rendre.  Plus ou moins 15 minutes.  La route est nouvellement repavée et ça roule très bien.  Beau et chaud comme tous les jours.



La fleur du jour

On commence par le petit déjeuner avec mimosa (en quantité), ensuite on retranche le jus d'orange pour ne prendre que du mousseux et vient le lunch avec repas de viande et vino.  Un très bon repas et un très bon service.

Nous étions là-bas pour souligner l'anniversaire de Sharon. 

Bonne fête Sharon

Mamie et mamichèle

Tout le monde a déserté la table.  Dave s'est retrouvé seul

Coucher de soleil du 8 janvier 2017

Première visite à Bucerias

Les vélos sont sortis de leur boîte et montés.  Papy a le sien depuis samedi.  Un petit problème avec le mien - nous étions au courant avant le départ - nous avons malencontreusement dévissé complètement le taraud du guidon.  On s'était dit, en arrivant nous nous rendrons chez le réparateur de confiance à Bucerias.  Mais c'est quand même 5-6 km - il fallait le faire à pied avec le vélo à côté.  Oui, je sais, on aurait pu prendre un taxi.  Mais il fait tellement beau - pourquoi ne pas utiliser nos pieds.

Ici aussi les cônes oranges.  Les rues du coin ont toutes été ré-asphaltées - plus facile pour marcher ou pour rouler.  Bientôt les dos d'ânes réapparaîtront - tant mieux pour les cyclistes.  Il faut quand même être prudent,

Dans la rue, devant le condo.

Dans la rue de l'hôtel De Cameron

 

Quelques fleurs sur la route vers Bucerias.

 





 

Nous nous sommes bien rendus finalement.  Le réparateur nous a chargé 25 pesos (moins de 2 $).  Un homme d'une grande gentillesse.  J'ai oublié de lui demander son nom.  Mais je reviendrai et je l'aurai.

 

Son atelier est très propre et bien organisé. 
Aménagé à son goût - que j'aime ça!
 

 

Ici, il nous explique les photos sur son mur.

 Et voilà à quoi servent les parapluies ici?

 



Pour ajouter un peu d'ombre sur un long passage



Jour du départ

Voilà, c'était le 4 janvier dernier le départ pour nos trois mois de farniente. 

Mardi, c'était le verglas - mercredi jour du départ - une petite neige est tombée une partie de la nuit - le taxi est arrivé un peu en retard - juste pour ajouter un peu de stress, nous avons dû rappeler la compagnie de taxi.  La faible neige annoncée tombe un peu plus fortement que je m'y attendais.  Pas trop de circulation à cette heure matinale, mais les routes n'ont pas encore été nettoyées.  Nous avons un bon chauffeur.

 

3 h du matin le 4 janvier 2017 à Laval

Nous nous sommes bien rendus à l'aéroport avec les valises et les vélos.  Frais de 50 $ de manutention par vélo et frais de 35 $ pour le 2e bagage.  Tout de même pas trop de tracas.  Les boîtes des vélos entrent très juste dans l'appareil à rayons X - on nous dit que nous sommes chanceux parce qu'il aurait fallu ouvrir les boîtes.  OUF!

Après être montés à bord de l'avion, il y a une attente de plus de 30 minutes à la porte - beaucoup de camions de déneigement derrière nous et l'avion ne peut reculer.  Au bout de ces 30 minutes, le commandant nous annonce que nous devons aller au déglaçage - lentement mais sûrement.  Il y a au moins 5 cm de neige sur les ailes.  Le déglaçage est long - je me rends à la toilette et on me retourne à mon siège.  Dans 2 minutes, nous partons me dit l'agent de bord.  15 minutes plus tard, nous sommes encore là.  C'est long à déglacer ce gros oiseau.  2e essai et cette fois on me laisse aller. Trois cafés depuis le matin!!! 

Finalement le décollage se fera à 9 h. 

Le commandant nous annonce qu'il essaiera de rattraper le temps d'attente à l'aéroport.  Le vol est rempli.  Nous avons un très beau vol - pas de turbulence.  Une heure avant l'arrivée, le commandant nous dit qu'il a bien essayé d'aller plus vite mais ils étaient restreints à la limite et même en deçà.  Atterrissage vers 13 h 30.  Récupérer les bagages - les vélos sont à peu près les derniers à arriver sur le carrousel. 

Et voilà pour les trois (3) prochains mois.

Quel temps fait-il à Puerto Vallarta?
Le 5 janvier 2017