jeudi 28 décembre 2017

Il fait froid aujourd'hui

Ce matin, nous avons un beau ciel ensoleillé, mais il fait froid par chez nous.  





Dans tout au plus une semaine, viva Nuevo Vallarta et son boulevard Pacifico, son ciel bleu, les journées de 11 heures d'ensoleillement et la chaleur.

lundi 4 décembre 2017

Le compte à rebours

Hier soir 3 décembre - une magnifique lune que j'ai croquée par surprise.

La lune du 3 décembre 2017

Ce matin 4 décembre, madame la lune était rendue à l'ouest juste avant d'aller se coucher.  



Ce qui m'amène à dire que le compte à rebours est maintenant commencé.  32 jours avant notre départ!


samedi 2 décembre 2017

Retour à Vallarta

Bon ça y est! Nous arriverons le 4 janvier prochain pour un autre séjour de trois mois dans cet endroit magnifique. Le froid ne sait pas trop s'il doit rester ou partir avec les hausses et les baisses de température; un peu de neige hier soir qui avait disparu ce matin; j'aurai sans doute quitté avant que l'hiver ne s'installe.

Le compte à rebours est presque commencé.  Encore quelques jours!

Nous avons eu une année très occupée - entre mon retour au travail - à plein temps 5 jours semaine OUF! - le 90anniversaire de ma mère - il faut bien souligner ça - une maman très est en forme et très lucide.  Nous avons beaucoup de chance de l'avoir encore avec nous. Une très belle journée entourée de ces six enfants (un exploit d'avoir tout le monde au même endroit en même temps), de ces petits-enfants et arrière petits-enfants. 

Grand-maman Simone

Ensuite, il y a quelques jours, nous avons célébré le mariage de notre fille - un mariage magique. 

Les mariés
Même le vrai Père Noël a pris quelques minutes de son horaire très chargé à cette période de l'année pour faire un tour et remettre un petit cadeau aux enfants présents et jaser avec les plus vieux pour se rappeler des souvenirs.

Le vrai Père Noël avec maman et sa soeur

Le magnifique Père Noël entouré des enfants

Les années se suivent et ne se ressemblent pas.

Et nous, bien nous prendrons notre traîneau début janvier pour nous envoler vers le soleil.


jeudi 30 mars 2017

Maman tortue

Quelle chance!  C'est mon sixième hiver ici et c'est une première pour moi.  J'ai vu à plusieurs reprises des bébés tortues qui essayaient de rejoindre la mer, mais une tortue marine mature, jamais.

En après-midi, il est vers les 14 h au plus tard, nous profitons de notre beau boulevard Pacifico qui est magnifique ces jours-ci, quand une promeneuse attire notre attention: si vous n'avez jamais vu ça, il y a une tortue qui pond ses œufs devant le Peninsula.  Nous ne sommes pas tellement loin. 

Une autre chance - j'ai ma caméra avec moi.  Je fais un peu de jogging, je souffle un peu, je ne croyais pas que c'était si loin d'où j'étais.  Je dirais un bon 500-600 mètres facilement.  Enfin ça m'a pris  3 - 4 minutes de jogging pour me retrouver devant un groupe de personnes qui sont là à prendre des photos.

Elle n'est pas grosse - je dirais que sa carapace était d'environ 60 cm de longueur par 45 cm de largeur.  Je croyais que lorsque les tortues venaient pondre, elles étaient déjà plus grosses que ça.   Et quand je suis arrivée, je suis convaincue qu'elle avait terminé la ponte et qu'elle enterrait déjà ses œufs pour les protéger des prédateurs.

Elle travaille fort.  Le sable est chaud, le soleil plombe mais quand l'heure de la ponte est arrivée, on ne peut attendre. 


Les œufs sont déjà sous terre
 

Elle est épuisée
 

Il fait très chaud
 

Un autre effort et tu y seras

 
Pendant qu'elle fait son travail, le tortuguero arrive avec son tout-terrain pour ramasser les œufs dès que la maman sera partie.  Aussitôt que la sécurité des lieux est avisée qu'une tortue est sur la plage, la protection de la faune est informée pour venir récupérer les œufs et les emmener dans une pouponnière pour tortues plus loin sur la plage. 

Le tortuguero creuse avec sa main et prend les œufs délicatement dans le trou et les place dans un sac plastique - cette fois-ci il en a récupéré quatre-vingt, dit-il.  J'ai raté ce moment mais on m'a dit que les œufs sont de la grosseur d'une balle de golf ou de ping ping et la coque est molle et semble gélatineuse.

J'ai fait une petite recherche pour me rafraîchir la mémoire et Wikipédia dit que

C'est en général à la faveur de la nuit (une exposition trop longue au soleil leur serait fatale), au crépuscule, souvent à la marée montante que les femelles sortent pour pondre sur leur plage de sable d'origine. Le sexe des jeunes dépend de la température pendant l'incubation des œufs.
 
Elles creusent un trou dans le sable avec leurs pattes ou rames le plus souvent en arrières et y pondent de 70 à 200 œufs (selon les espèces) avant de les recouvrir et retourner à la mer. Certains des œufs ne sont pas fertilisés, les autres incubent pendant environ deux mois. Comme pour les autres tortues, le sexe de l'embryon dépend de la température du nid à une certaine période de l'incubation. Toutes les jeunes tortues éclosent en même temps et se dirigent vers la mer.

Seule une très petite portion (environ 1 sur 1000) reviendra sur la plage qui les a vu naître car elles sont la proie de nombreux prédateurs.


La tortue s'assure que tous ses œufs sont bien cachés et, à répétition, elle pousse le sable avec ses pattes avant et arrière et tape dessus - j'imagine pour ne laisser aucune trace de son passage.  Elle se retourne tranquillement et une fois le tout terminé, aucun regard en arrière - toujours l'œil attiré vers la mer, elle descend (et c'est à ce moment-là que ma caméra me dit:  Mémoire pleine)

Elle semble dire enfin j'y suis





Elle s'arrête un peu sur le sable mouillé: où est la vague?

Après la première vague, elle  lève la tête, avale un peu d'eau qu'elle a prise dans la marée montante, lève la tête vers le ciel et prend une grande respiration et semble dire ça y est ma job est faite.  Une deuxième vague l'emmène un peu plus loin et la troisième l'emporte.

Adieu maman, tu as fait du beau boulot et tes petits seront protégés. 

À la prochaine fois.

lundi 27 mars 2017

Restaurant d'un autre type

Plusieurs personnes nous avaient recommandé une visite.  Pas très loin, pas une grosse dépense, on peut apporter notre vin et les steaks sont vraiment délicieux.  Cuits comme on les aime.  Nous savions aussi qu'on nous servirait une petite entrée - et qu'il fallait partager les plats d'accompagnement parce que très généreux.

Donc, on fait nos réservations la veille - c'est un restaurant populaire et même si nous n'avions pas eu de réservations hier (vendredi) et, comme nous sommes en fin de saison, je crois que nous aurions pu avoir une table assez facilement.

Taxi pour s'y rendre 100 pesos (en date d'aujourd'hui, ça ne fait que 7 $ CAD).  À l'arrivée, un jeune portier nous accueille.  Un peu comme à l'entrée d'un grand hôtel finalement.

On nous offre une table sur la terrasse - mais c'est un grand boulevard, donc beaucoup de circulation - camions, autobus et automobiles et odeurs des tuyaux d'échappement - pas lorsque je mange.  On préfère à l'intérieur.

Le restaurant a plutôt l'air d'un bar sportif - des écrans sur tous les murs avec une partie de soccer entre une équipe du Mexique et une autre du Costa Rica ce soir-là.  La musique est puissante et les gens parlent fort.  Des groupes pour la plupart - ce ne serait pas un endroit pour un tête-à-tête amoureux.  Et je me disais que ça pourrait ressembler à une salle à dîner de cabane à sucre - il y avait quelques tables avec des nappes à carreaux rouge et blanc.  (Est-ce que j'ai hâte de manger de la tire sur la neige, peut-être)



Comme c'est notre première fois, on nous explique la façon de faire.  Il faut premièrement choisir notre coupe de viande à l'étal du fond, décider de l'épaisseur et de la cuisson - toute cette information est donné au boucher qui pèse le morceau choisi et le place dans un contenant de styromousse refermable.  Sur le dessus, il inscrit la coupe de boeuf, le poids, la cuisson requise.


Plusieurs coupes de viande - très beau choix
On s'arrête devant l'écran du menu pour choisir nos accompagnements et on passe à la caisse pour payer tout ça.  La caissière rajoute nos noms sur le plat.


Le menu


Papy devant notre table

Pendant que nos steaks se font griller, on nous apporte une petite entrée de fèves en potage servie dans une tasse en terre cuite qui a bien servie - un peu comme nos fèves au lard, sans lard!  C'était très bon.

Petite tasse de "beans"

Quatre petits plats avec des sauces variées, de très piquantes jusqu'à douces sont placés sur la table.  Quand je demande avec quoi on mange ça, OUPS!!!  Ils avaient oublié de nous servir les tortillas secs.

Finalement les plats arrivent.  C'est très bien qu'on nous ait dit qu'il ne fallait pas commander trop d'accompagnement.  Nous étions trois et avions choisi chacun un plat différent - asperges, champignons au vin blanc et des frites que nous avons partagé.

Les steaks nous sont ramenés dans le plat de styromousse que nous transférons nous-mêmes dans notre assiette - sans oublier de laisser un peu de jus de viande tomber sur ma jupe.  Mais bon - c'est une chance que je n'aie pas mis ma jupe blanche.

Cuisson parfaite.  Vraiment tendre filet - j'aurais dû en prendre plus.  Et que dire des asperges et des champignons.  Tout simplement à refaire. 

Le prix.  Pour deux - un gros 494 pesos (ou environ 35 $ CAD) plus le pourboire - bien sûr, tout dépend du poids de la pièce de viande qu'on choisit.

Avant de quitter, je fais une visite à la toilette.  Un arrangement assez spécial je dois dire.  C'est une première pour moi.  On sort de la salle de bain, et ce qu'on voit ce sont les 2 savonniers sur le muret de béton et derrière, la robinetterie pour se laver et rincer les mains.  Ben coudonc!

Les savonniers et la robinetterie



Il est certain que ce type de restaurant ne plaît pas à tout le monde à cause de leur façon de faire - il y a des personnes qui préfèrent autrement - mais pour ma part, j'ai bien aimé.  Et le service y était excellent. 

Si vous passez par là, n'hésitez pas c'est très bon.



Petit commentaire tardif

À l'aéroport au moment de notre retour, nous avons rencontré quelques personnes qui étaient retournées à ce restaurant et qui ont été déçu lors de leur deuxième visite - la viande n'était pas aussi tendre - on m'a même dit difficile à mastiquer, pleine de nerfs et les seconds plats du service sont arrivés longtemps après la viande.  Peut-être seulement une mauvaise soirée - espérons-le!





dimanche 26 mars 2017

Les tortues

Premier jour du printemps aujourd'hui.  Une autre magnifique journée s'annonce.

Je descends marcher malgré la marée qui n'est pas très basse, mais quand même facile pour se déplacer.  Je rencontre Alain.  Il a trouvé des tortues qui émergeaient de leur nid ce matin.  Il en a ramassé une cinquantaine qui étaient vivantes.  Comme les gardiens n'étaient pas très réceptifs, il est allé chercher un seau et les a conservé pour la journée sur sa terrasse. 

Il ne faut pas les remettre à l'eau durant le jour - trop de prédateurs - oiseaux, poissons.  Déjà qu'il n'y en a qu'une sur mille qui survivra. 

Au fond du bac

Allez petite, l'océan est par là
Malheureusement, au moment où nous avons commencé à les envoyer à l'eau, deux frégates sont arrivées en sourdine et en ont gobé la moitié.  Ces oiseaux ne peuvent plonger (plumage non étanche) mais sont capables de voler tout près de la surface et attraper les petites tortues avec leur grand bec.  Et ils les avalent tout rond.

Trop lumineux encore


Nous avons attendu qu'il fasse plus noir encore pour pouvoir continuer à libérer les petites tortues.  En espérant que sur le groupe à l'eau, il y en aura au moins une qui réussira.


samedi 25 mars 2017

Bucerias - d'un autre point de vue

Quand on traverse Bucerias, on circule toujours sur la rue principale, là où il y a les condos, les bungalows, les restaurants, les cafés, la nouvelle construction, le pont aux baisers pour se rendre au marché aux puces, la charmante église, les vendeurs de bijoux, la bouffe de rue, le centro lui-même avec tous les étals de toutes sortes.

Si on continue sur cette rue, on rencontre plus loin la quiétude.  Oui, oui, il y a des condos, des appartements, mais la rue est tranquille, beaucoup de verdure.  Tout est fait en conséquence de conserver un grand calme.  On y circule à pied, à vélo et quelques rares automobiles - la population du coin - des locataires ou des propriétaires de ces habitations.

Un beau petit secteur où se promener l'esprit heureux.

On se croirait dans un désert

Cour arrière


Peinture murale
Petite inconnue
Et puis, on arrive à un cul de sac - notre route si tranquille se termine ici.   Si on veut continuer, il faut monter sur la route nationale.   Bah!  Pas pour moi.

On revient sur nos pas pour continuer la promenade - beaucoup plus loin (et plus près de notre résidence), on remonte vers la route nationale. 

Un iguane me regarde et prend peur.  En quelques secondes il est monté sur le toit de la bâtisse.  Ça semble tellement léthargique un iguane, mais ce qu'un signal d'alarme comme un humain peut faire.  De toute manière, je pense que c'est sur le toit qu'il allait - le bain de soleil d'après-midi.


Il a grimpé tellement vite

Un peu plus loin, j'aperçois cette porte sculptée qui vaut à elle seule le déplacement.  Il y a du travail là dedans.  Pas rien - c'est une large porte pour le stationnement d'une propriété.


Sur la nationale, ce restaurant s'annonce comme une pizzeria.  Nous n'avons pas la chance de l'essayer, nous ne faisons que passer et c'était fermé pour le lunch.

Pizzeria - décor très éclectique
Et là, nous arrivons dans un autre monde.  Une première rue très fréquentée (Estaciones) qui mène beaucoup plus loin vers la campagne où je crois il y a des plantations de toutes sortes - à vélo, plus difficile de s'y rendre.  Les gens circulent vite et nous frôlent - les cyclistes sont un peu comme chez nous - une plaie pour les automobilistes.

Voilà cette rue qui est bordée de boutiques pour les habitants de la place.  Une quincaillerie, pièces d'auto, un dépanneur, un comptoir de tacos ici, et un autre plus loin.  Il y en a à presque tous les coins de rue.  Et j'entends les enfants dans une cour d'école.  Et voyez-moi cet arbre qui fait ombre à toute la rue.


 
Ce n'est pas la zone touristique - il y a certes un ou deux petits hôtels, mais ce sont principalement des mexicains que l'on croise - ils nous saluent toujours avec un beau sourire sympathique. 

Un petit hôtel
Les rues sont toutes différentes - pavées dans certains endroits surtout où il y a plus de circulation, en galets dans d'autres et simplement en gravier ou terre battue.

À droite, un chien se repose
Rue résidentielle - en terre battue - un jour de lavage



Un autre magnifique arbre


Tiens, dans une cour arrière, ce cheval essaie bien de se cacher, mais je l'ai eu quand même.  Bien à l'abri du soleil chaud.  Quand nous sommes loin de la mer, il y a souvent beaucoup moins de vent.



Dans les hauteurs, on peut même apercevoir la baie en contre-bas.

 
Une rue en pente vers le centre - à droite on peut voir le canal et le ponceau pour le traverser parce que quand il pleut ici, il y a beaucoup d'eau qui vient de la montagne.  Il lui faut un passage pour descendre.
 
 
D'une rue à l'autre, on peut voir des habitations plus rudimentaires et d'autres qui sont beaucoup plus confortables.
 
 

Je me suis arrêtée prendre la photo de ce nom de rue - anniversaire de ma maman - 16 septembre.
Cette plaque est juste pour toi maman.
Tous les mardis matins, dans un secteur pas très éloigné, les joueurs de pétanque se réunissent - salutations à Yvon, Claude, Lison - qui ne m'ont pas vu, mais que j'ai regardé jouer.  Un très beau groupe - plusieurs cadres de jeux sont tracés j'en ai compté une dizaine - et au moins une soixantaine de participants.

Bons jeux la gang!

Les joueurs de pétanque
  
Une âme sollitaire


Ces découvertes n'ont pas toutes été faites le même jour et, en bonus, ça nous a fait découvrir un autre côté de Bucerias.




lundi 20 mars 2017

On fait du gardiennage

Les filles viennent passer un moment avec nous sans les parents - des vacances pour elles et papa maman 😄

On rencontre tout le monde à Paradise Village - tout de suite après la visite de suivi à l'hôpital.  Ensuite, on attrape le Turibus, genre de petit train motorisé ouvert sur tous les côtés et qui fait la navette dans le secteur pour nous faire voir les alentours - et c'est gratuit.


Finalement, nous descendrons devant le Marival et prendrons l'autobus qui nous ramènera ici.  Les bagages dans l'appartement, on descend jouer dans la piscine.  Et on y a passé tout l'après-midi.  Paige assise dans un chaise-flotteur prêtée par la belle Sylvie.  Alyssa de son côté a plongé, nagé, replongé, sauté, tout ce qu'on peut faire dans une piscine.  Difficile de les faire sortir à 17 h 00.  Elles ont eu une belle après-midi et nous en avons profité en masse.

Le lendemain matin, la plage nous attend pour faire de la recherche... de coquillages.  Et elles font ça avec soin et de manière réfléchie.

On cherche

On prend son temps

Par ici il y en a beaucoup

Ici aussi

Il faut bien les nettoyer

Oups!  Ça saisit l'eau de la mer le matin à 9 h 00


Avec Paige, toute construction est sérieuse

Et deux courtes journées à s'amuser avec les petites - un grand bonheur de les avoir avec nous.  Moins de jeux qu'à l'hôtel, mais papy et mamie en ont bien profité.