dimanche 29 janvier 2017

Troisième visite chez Guillermo

Comme tous les jeudis depuis mon arrivée, je prends mon vélo pour me rendre au cours d'espagnol.  Confiante, il fait beau et chaud, et la vie est belle.

Je prends la route, il faut traverser un sentier pavé et ensuite le sentier de sable - route très instable.  Arrivée devant l'hôtel De Cameron, je dois descendre du vélo et marcher une centaine de mètres - il y a des piétons sur le trottoir - il est très difficile de circuler à vélo sur la rue pavée de gros galets - la raison pour laquelle on utilise le trottoir.  Quand je remonte sur mon vélo, le pneu avant est à plat.  Je reviens un peu en arrière et demande au préposé à la location de vélos de l'hôtel s'il peut gonfler le pneu.  Il sort son compresseur et en regardant de plus près, il découvre un tout petit clou rouillé directement planté dans le pneu.  ZUT! 

Je réussis à me rendre au cours, mais 1 h 30 plus tard, le pneu est bien sûr encore complètement dégonflé.  Je dois retourner chez le réparateur à l'autre extrémité du village. 

D'une grande gentillesse, Guillermo arrête ce qu'il est en train de réparer.  Il grimpe le vélo dans l'atelier, retire la chambre à air, la gonfle, trouve le minuscule trou simplement en passant le tube près de son visage pour sentir l'air s'échapper, ponce la région du trou pour ensuite appliquer la colle, la laisser sécher un moment avant d'appliquer la rustine et utiliser une serre pour que ça colle bien, vérifie que son travail est bien fait en passant le tube dans l'eau.  Un travail d'une bonne quinzaine de minutes, si ce n'est pas vingt.  Pour un coût total de 30 pesos (au moment où j'écris ces lignes, ça équivaut à environ 2 $ CAD). 

Guillermo dans son atelier

À ce prix là, j'ai même renoué avec un mot espagnol que j'avais oublié:  pinchada (crevaison)







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